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Auteur: Jérémie Brygo
Publié le 10 août 2021

Le minimalisme a changé ma vie : un minimaliste témoignage

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Si aujourd’hui, je suis devenu adepte du minimalisme et je prône la simplicité volontaire, il faut savoir que cela n’a pas toujours été le cas. En tant que minimaliste, il m’a fallu du temps pour comprendre qu’au fond, il en faut peu pour être heureux !

Temps de lecture estimé : 19 minutes

Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, on ne se réveille pas un matin en étant minimaliste. Dans mon cas, je le suis devenu petit à petit au fil de ma réflexion relative au gain de temps. Selon mon mode de vie actuel, j’évite de jeter des choses et pourtant je ne possède que le strict minimum. Je préfère donner mes vieilles affaires aux associations caritatives.

Pendant des années, j’étais incapable de vivre le moment présent (et même aujourd’hui cela reste parfois difficile).

La pratique du minimalisme au quotidien me permet d’économiser beaucoup d’argent, mais c’est surtout le gain de temps qui est impressionnant. De fait, j’essaye de faire en sorte qu’il n’y ait rien de superflu. L’avantage est de faire l’essentiel de mon ménage en quelques heures maximum car mon intérieur est simple et sain, du moins j’essaye de tout faire pour !

Pendant des années, j’ai accumulé tout un tas de choses qui m’encombraient et que je ne savais plus où entreposer. Mon dressing était rempli de vêtements que je ne portais plus. Il y avait de vieilles chaussettes, des vêtements que je ne portais pas, soit parce qu’ils ne m’allaient plus, soit parce qu’ils étaient démodés. Il y avait même des habits que je n’avais jamais mis ! J’avais beau trier et ranger au mieux mes placards et ma penderie, rien n’y faisait : les étagères étaient pleines de vieux bibelots et même de jouets dont je n’arrivais pas à me séparer. Les tiroirs regorgeaient de vieilles clefs, de vieux stylos usés, de piles et de bricoles en tout genre. Il y avait aussi de vieux livres en train de s’empiler, d’anciens cours de collège et lycée. J’étais encombré et pour moi, il était hors de question de jeter.

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Le bonheur, c’est parfois aussi simple qu’une ballade en forêt.

Comment devenir minimaliste ?

Au fil des déménagements, j’ai compris que tout ce que je possédais contribuerait à me ralentir et à m’engluer. C’est comme si chaque objet qui m’entourait, chacune de mes possessions matérielles contribuait à m’enliser dans mon quotidien, m’empêcher d’avancer dans mes propres projets.

Au fond, toutes ces vieilles choses superflues étaient comme autant de forces de frottement qui me démoralisaient. Il m’a fallu du temps pour trier et me débarrasser de tout ce bazar. Trop de fringues, d’objets inutiles, une accumulation de choses et surtout un manque d’agencement. Le résultat était sans appel : un grand gâchis avec des objets inutiles que je possédais déjà en plusieurs exemplaires. Une chambre à coucher devenue un lieu de stockage. Il était temps de faire le grand ménage pour changer de style de vie et alléger mon esprit. Je me suis dit : “ Jérémie, ta vie doit changer, en privilégiant la simplicité. À quoi bon garder les objets qui me restent dans une valise ? Pourquoi rester esclave de la société de consommation ?” C’est ainsi que j’ai réussi à adopter un style de vie minimaliste, ce qui m’a permis de simplifier mon quotidien et me débarrasser de beaucoup de choses inutiles.

Dans cet article, je vous présente les avantages à devenir adepte du minimalisme au travers de mon expérience personnelle. J’espère que la lecture de cet article provoquera chez vous un déclic pour alléger votre quotidien. Je suis disponible pour répondre à vos questions dans les commentaires.

J’ai appris à être heureux avec peu

Être minimaliste comme mode de vie, c’est trouver le bonheur dans chaque instant du quotidien au lieu de vouloir toujours acquérir plus. Le minimalisme, c’est l’art du désencombrement, c’est refuser le consumérisme. Il s’agit d’un mode de vie qui encourage ses adeptes à en faire plus avec moins et à se tenir loin du matérialisme. Les minimalistes préfèrent vivre l’instant présent, acheter des expériences, des moments de bonheur plutôt que des gadgets et des objets inutiles. Ils refusent d’être dépendants des objets. L’idée centrale, c’est d’arrêter de vouloir gagner toujours plus d’argent pour acheter de nouveaux objets. En cela, il se rapproche du frugalisme. Les minimalistes trouvent du plaisir dans les choses simples de la vie. Ils consomment moins et privilégient leurs relations avec leurs proches et leur famille, car ils ont compris que le temps ne passe qu’une fois et que nous n’emporterons pas nos richesses dans la tombe. Rester dans la simplicité, alléger l’esprit voire vivre avec le strict minimum sont des valeurs dans lesquelles je me reconnais. En effet, j’en suis arrivé à un stade de la vie où moins, j’en ai, mieux je me porte ! Je veux simplement vivre et choisir un objet essentiel parce qu’il me plaît plutôt que d’accumuler des choses inutiles.

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Une décoration d’intérieur minimaliste épurée

J’ai réussi à simplifier mon quotidien en réduisant mon attachement aux objets

Je ne suis pas devenu minimaliste par choix et pourtant je n’étais pas non plus matérialiste, ni maximaliste. J’ai réussi à devenir minimaliste au fil du temps, en comprenant qu’accumuler des choses inutiles ne me rendrait pas plus heureux. C’est donc plutôt le minimalisme qui s’est imposé à une époque de ma vie où je cherchais comment vivre heureux avec peu. Il est vrai que certains objets peuvent être superflus, sans même qu’on s’en rende compte.

Il y a encore 10 ans, je ne savais même pas que cela existait. Je continuais à accumuler des objets qui ne m’apportent ni joie ni utilité. Je stockais dans des cartons, des armoires, des tiroirs et des étagères murales remplis de choses totalement inutiles. Je n’arrivais pas à organiser le rangement. J’ai un jour compris que je pourrais me débarrasser de tout ce qui ne me servait plus en revendant certains objets auxquels je ne suis pas attaché pour en tirer profit tout en débarrassant le dressing, la chambre, le salon, la cuisine et même la cave. J’ai ainsi réussi à me détacher de certains objets tout en faisant le ménage chez moi. Cela a commencé avec les vieux vêtements. J’en ai donné beaucoup à Emmaüs, car c’est une association qui me tient à cœur et dont je partage les valeurs. Il y a eu ensuite les livres que j’ai vendus dans des brocantes ou en ligne grâce à des applications en ligne. Puis ce fut au tour des disques CD (que j’ai au préalable pris soin de numériser). Aujourd’hui, moins je possède d’objets et mieux je me porte. Quand j’ai dû déménager pour changer de logement, j’en ai profité pour continuer à alléger mes possessions. J’avais trouvé une astuce qui consiste à ne sortir des cartons que ce dont j’avais besoin comme certains vêtements ou ustensiles de cuisine. Le reste restait dans les cartons. C’est une méthode radicale, mais qui a fait ses preuves pour vivre une vie sobre. Aujourd’hui, je suis libre et je sais que ce n’est pas ce que j’achète qui me définit et je refuse de me comparer aux autres à l’aune de mes possessions. Nous ne sommes pas ce que nous achetons et être, ce n’est pas avoir. Je me sens allégé, car je mène une vie simple, dans la sobriété volontaire, loin de la société de consommation et plus proche de la nature.

Je recycle et donne une seconde vie aux objets superflus

Pourquoi devrions-nous toujours acheter des objets neufs ? Aujourd’hui, je rechigne à jeter et je préfère vendre, offrir ou donner des livres, des meubles, des objets de décorations ou même des vêtements. Ces objets méritent une seconde vie. Acheter ou vendre des produits de seconde main permet de réduire la production de déchets et de minimiser notre impact sur l’environnement. C’est un cercle vertueux qui s’inscrit dans l’économie circulaire. Il me semble qu’il vaut mieux recycler des choses inutiles que de les jeter. Quand j’ai un objet abîmé ou cassé comme un meuble par exemple, je le répare avant d’en racheter un. Je ne veux acquérir que des choses dont je ressens le besoin ou la profonde envie. Je vais essayer de contenir mes pulsions d’achat pour arrêter d’accumuler les objets. Au fond, ce dont nous avons besoin c’est juste un peu d’eau et de nourriture de qualité, quelques vêtements qui nous plaisent et un toit sur la tête. J’essaie de ne garder que l’essentiel pour éviter de m’encombrer l’esprit. Il est inutile de garder un objet vêtements que je ne porte pas. Autant s’en débarrasser en les offrant ou en les vendant. Cela évite le gâchis et permet de s’inscrire dans une démarche zéro déchet.

Le mode de vie minimaliste m’aide à économiser de l’argent

En adoptant un mode de vie minimaliste, je réduis ma consommation et ma production de déchets. Auparavant, j’avais tendance à accumuler, car je me disais “on ne sait jamais”. Je voulais donc tout prévoir, tout anticiper… Du moins, c’est ce que je croyais. J’avais tendance à accorder trop d’importance à certaines de mes possessions au risque de passer à côté de l’essentiel : le temps qui passe. Il y a donc eu peu à peu une prise de conscience. Il m’arrive parfois d’avoir envie d’acheter des gadgets hi-tech hors de prix. Dans ces moments, j’essaie de me souvenir que ce n’est pas mes possessions qui font de moi une personne plus épanouie.

J’achète moins, car j’ai besoin de moins d’objets pour me sentir plus épanoui, plus zen. J’ai donc plus d’argent pour m’offrir des moments plutôt que d’acheter des objets qui finissent inexorablement par se noyer dans mon quotidien.

Adopter une vie autour d’un style minimaliste permet de simplifier beaucoup le quotidien.

Le minimalisme permet de désencombrer sa maison et simplifier son intérieur

Aujourd’hui, je gagne du temps pour ranger mon appartement, car j’ai fait du tri. J’essaie de me satisfaire du strict minimum. Pour y parvenir, il m’a fallu d’abord observer mon intérieur pour comprendre ce qui n’allait pas. Je ne suis pas un fan du rangement. Je pense qu’on peut même dire que je suis d’un naturel bordélique. En général, je préfère ranger rapidement, car je considère que c’est une perte de temps. Et pourtant, chacun sait que le rangement a de véritables vertus thérapeutiques : ranger sa maison c’est ranger sa tête.

Faire du tri a même un impact positif sur notre moral. On éprouve un sentiment de bien-être et de plénitude, en rentrant dans une maison épurée et ordonnée et avec des espaces clairs, dans lesquels on peut facilement circuler. Avouez que c’est plus sain qu’un intérieur lugubre à la décoration chargée de vieux meubles encombrants comme cette vieille commode dont vous n’arrivez pas à vous débarrasser. Qui donc peut éprouver du plaisir à voir tous les jours cette horrible étagère qui déborde de vieilleries ?

Au fond, préférez-vous un design minimaliste avec quelques objets essentiels, des meubles fonctionnels, modulables et discrets comme une penderie avec des portes coulissantes pour votre intérieur plutôt qu’une décoration trop chargée avec la grande armoire normande en chêne ?

Vous pourriez trouver des dizaines d’idées déco pour aménager votre espace intérieur, obtenir un gain de place et mieux organiser la maison. Vous pouvez par exemple optimiser votre rangement des chaussures avec un meuble dédié. Vous pouvez aussi faire une sorte de grand ménage de printemps, une détox pour juste vivre mieux. J’ai commencé à faire le ménage par le vide dans mon dressing. J’ai vidé les placards, mis tous mes vêtements sur le lit et j’ai commencé un tri drastique. Je n’ai rangé dans l’armoire que les vêtements que j’avais déjà portés durant l’année. J’ai rangé le reste dans des bacs. Notez au passage qu’avant de jeter un objet, il vaut mieux vérifier que vous pouvez vraiment vous en passer. Il serait franchement regrettable de vous débarrasser de certaines de vos affaires un peu trop vite pour ensuite être contraint de les racheter ! Aujourd’hui, quand je choisis d’acquérir un nouvel objet, il n’est presque jamais superflu.

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Un espace de travail dégagé, un intérieur sobre et épuré minimaliste, rien de mieux pour se concentrer

Faire le vide dans sa maison, prendre le temps de plier et ranger soigneusement ses affaires revient aussi à faire le vide en soi pour avoir les idées plus claires, une forme de sérénité et de paix intérieure. Il est d’autant plus important d’optimiser l’espace quand on vit dans un logement petit pour obtenir un gain de place.

Certains minimalistes décident même de vivre dans des Tiny house (des maisons miniatures). Ce concept de maison minimaliste construite sur une remorque a connu un essor depuis la crise mondiale de 2008. Dans 20 m², pas de place pour les babioles. Le style vestimentaire et décoratif de même que l’ameublement se doivent d’être sobres, épurés et réduits au strict minimum. Un placard au style moderne et écolo, un design intérieur optimisé. 

Comme je suis minimaliste, je voyage plus qu’avant

Le minimalisme permet de simplifier sa vie et comme j’ai réussi à réduire mes possessions, je peux voyager en emportant l’essentiel. En pratique, je n’ai besoin que d’un ordinateur, un téléphone et une caméra pour tourner mes vidéos YouTube et échanger avec les membres de mon programme d’accompagnement. Aujourd’hui, l’essentiel de ma vie tient dans deux valises, ce qui me permet d’être plus libre. Mes documents administratifs et bancaires sont déjà numérisés. L’usage des outils informatiques permet de classer et bien organiser ses affaires comme les fiches des payes et les factures.

Devenir minimaliste me permet de gagner en mobilité et de vivre plus simplement. Au fur et à mesure j’ai mis en place des techniques pour économiser de l’eau, mais aussi dépenser moins pour le transport, le logement ou la nourriture. Mes maîtres mots sont désormais petits, légers et pratiques. J’aime voyager tout en faisant des économies. Cela m’amène à réfléchir sur mes véritables besoins. Je me concentre sur le strict minimum (les basiques) pour alléger le quotidien, ce qui simplifie les choses.

J’ai récupéré de l’argent en revendant ce qui ne me sert plus

Le minimalisme m’a permis de gagner de l’argent. N’allez pas croire qu’en possédant moins de choses, vous allez devenir riche, mais vous pourrez récupérer des fonds. Gagner de l’argent n’est pas l’objectif premier des minimalistes. Petit à petit, j’ai revendu la majeure partie des objets que je possédais, mais que je n’utiliserais plus. J’ai notamment revendu une vieille machine de musculation (je préfère m’entraîner en plein air ou parfois dans une salle de gym équipée de machines professionnelles). J’ai ainsi pu récupérer 700 euros. Plus tard, ce fut au tour de ma batterie. Bien qu’il s’agissait d’un instrument de musique que j’adorais, mais je n’en jouais déjà plus depuis des années, car je vivais en appartement et ne jouais plus de musique. Cela me fendait le cœur de voir que mon instrument vieillissait et que les chromes commençaient à rouiller. J’ai décidé de la revendre, car j’ai compris qu’un instrument de musique est fait pour être joué, pas pour rester démonter dans un grenier ou une cave. J’ai ainsi pu récupérer 1600 euros. Et c’est bien sûr sans compter l’argent que j’ai récupéré grâce à la vente de certains livres et disques (j’ai récupéré au total environ 500 euros). J’ai aussi jeté mes vieilles paires de chaussures à la poubelle. À noter que les minimalistes sont souvent écolos. Ils privilégient l’achat d’aliment en vrac pour éviter d’accumuler des emballages inutiles.

Est-ce que le minimalisme incite à la décroissance ?

Il nous encourage à faire preuve de bon sens au quotidien. Il simplifie la vie car il incite à trier efficacement. Cela ne veut pas dire acheter moins mais acheter mieux. Je suis souvent gêné avec le concept de décroissance parce qu’il implique une notion de privation. Hors, se priver n’est pas la solution. Il vaut mieux revoir notre système de valeurs pour recentrer nos priorités. C’est la raison pour laquelle j’ai arrêté d’accumuler des biens et je préfère m’acheter des moments, des souvenirs, du temps, plutôt que des choses. Je préfère vivre l’instant présent. Chacun de mes objets est essentiel et fonctionnel. Pour autant, à aucun moment je ne me suis restreint. C’est une véritable philosophie de vie dont la première des vertus est de simplifier la vie.

Mon bilan personnel

À l’heure où j’écris ces quelques lignes, je me rends compte que j’ai bien changé et même si je n’ai jamais été dans l’optique d’acheter beaucoup de choses, je donnais plus d’importance aux objets qu’aujourd’hui. Aujourd’hui, je me sens plus épanoui, car la pratique du minimalisme me permet de vivre simplement. Je possède moins d’objets inutiles qui finissent inexorablement par encombrer les étagères. Peut-être que c’est aussi cela, la mise en pratique de la simplicité volontaire.

J’essaie de garder une chambre rangée. Dans la pratique, c’est plutôt facile, car j’ai réussi à faire le vide. Avoir moins de manteaux, de pulls, de chemises me permet de gagner du temps. Je me sens mieux, parce que j’ai réussi à alléger mon quotidien. J’ai aussi compris que posséder des objets n’est pas une fin en soi.

Vider mon appartement et me séparer des choses inutiles me permet de vivre loin de la surconsommation. J’ai compris au fil du temps que posséder un objet ne fait pas de moi une meilleure personne. Je ne vous incite pas nécessairement à vous défaire de vos possessions ni à aller dans l’extrême, mais peut-être prendre conscience que vous pouvez gagner de la place grâce au rangement et à une meilleure organisation de la maison. Il revient à chacun de trouver le juste milieu afin de se sentir plus épanoui au quotidien. Pour devenir minimaliste, vous pourriez commencer par désencombrer et faire le tri dans vos possessions, à commencer par votre garde-robe, votre armoire, vos tiroirs. Triez efficacement vos vêtements, vos serviettes… Vous pourrez ensuite procéder pièce par pièce. En vous débarrassant du superflu, vous allez peu à peu adopter un mode de vie plus simple et découvrir les bienfaits du mouvement minimaliste, à commencer par une simplicité de vie. C’est un véritable état d’esprit. Vous ne serez jamais plus dans l’accumulation. Vous allez apprendre à garder l’essentiel et quelques objets affectifs pour réussir à vivre mieux, avec moins. Il vous faut de bons rangements.

Comme le dit si bien Baloo, il en faut peu pour être heureux

Pour aller plus loin : les meilleurs livres sur le minimalisme

Vous vous débarrassez des choses inutiles. Devenir minimaliste permet de mener une vie simple et de prendre le temps de vivre mieux avec moins et se détachant des possessions matérielles. En faisant attention au rangement et en adoptant une décoration intérieure d’inspiration Scandinave (entendez par là des espaces de rangement fonctionnels pour ranger vos livres, vos objets), vous parviendrez simplement à vivre mieux et alléger votre esprit. Vous ne serez pas pour autant obligé de vivre avec le strict minimum. Être minimaliste, c’est avant tout un art de vivre, un changement de style de vie qui vous aide à consommer moins sans accumuler des biens inutiles. Le minimalisme au quotidien est pour moi l’une des plus belles manières d’intégrer un mode de vie frugaliste. Une façon simple de s’engager dans un mode de vie en faveur du développement durable.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ma méthode de tri, j’ai dédié un chapitre de mon livre : “Un salaire sans rien faire (ou presque)” aux éditions Robert Laffont au minimalisme et l’art d’en faire plus avec moins.

Si vous voulez apprendre à en faire plus avec moins, il y a aussi le livre de Béa JohnsonZéro déchet” dans lequel vous trouverez des astuces pour alléger sa vie en privilégiant la simplicité. Il y a aussi une méthode japonaise bien connue qui est celle de Marie Kondo : “La magie du rangement”. Enfin, je ne peux que vous recommander Dominique Loreau « L’art de la simplicité ».

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Jérémie Brygo

Tout à la fois investisseur, père de famille, minimaliste, formateur et passionné par les finances personnelles, je suis aussi l’auteur du bestseller Un salaire sans rien faire (ou presque).

Je partage avec vous mes conseils et mes astuces pour gagner de l’argent, investir votre épargne, faire des économies et mieux gérer votre budget. Découvrez mon histoire ICI.

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Mots clés : minimalisme, minimalisme financier

10 thoughts on “Le minimalisme a changé ma vie : un minimaliste témoignage”

  1. J’aime la vie simple qui apporte beaucoup de bonheur, le plus dur c’est de choisir ce que l’on garde., de ce que l’on se sépare

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  2. Merci pour cette belle publication très enrichissante je prend note merci encore de votre partage du savoir.

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  3. Je suis devenue minimaliste à force de déménagement en réduisant à chaque fois. Aujourd’hui, je vis avec quelques vêtements, mes objets souvenirs et un peu de matériel. Je suis de plus en plus sereine et je m’éloigne totalement de la société de consommation.

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  4. La vie nous apporte son lot de surprises et de découvertes , le minimalisme aura celui du déclic vers un monde encore plus meilleur

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  5. Bonsoir, desirant etre minimaliste, je n ai pas le declic, pour devenir minimaliste , comment passez le cap….
    Merci

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    • Bonsoir Sylviane et merci pour votre message. Je ne suis pas un minimaliste extrémiste. J’entends par la que le plus important est de se sentir à l’aise et de faire les choses sans se forcer.
      Si vous vous privez, vous ferez de mauvais choix. Au fond le minimalisme s’il doit venir, doit se faire de manière naturelle pour vous aider à désencombrer votre maison et peut être votre vie. Et si vous n’avez pas de déclic et n’y êtes pas du tout sensible et bien, ça n’est pas grave. Le plus important est d’être épanoui dans sa vie.
      J’ai créé une formation qui peut vous intéresser : https://www.lefrugalisme.fr/devenir-minimaliste
      Au plaisir, Jeremie

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